Expo Zaragoza 2008 (18 au 20 août 2008)

Nous voilà de retour à Pau de notre dernière ballade avant le grand départ. C'était à l'Exposition Internationale 2008 de Saragosse consacrée à l'Eau et au Développement Durable, où notre groupe de marcheurs en montagne, les Amis de la Nature, avait organisé une sortie de 3 jours.

L'Eau, je voyais bien ce que c'était (!), mais j'attendais de voir ce qu'on pouvait faire pour que ce soit le thème d'une exposition internationale ... Quant au "Développement Durable", l'expression elle-même m'a toujours semblée si ambigüe, si "récupérable" que j'avais des doutes sur ce qui pourrait bien être dit sur le thème de la destruction de la planète par les hommes et des moyens d'y remédier.

Je n'avais pas totalement tort ... Les pavillons des Etats représentés (au fait, aucun pavillon américain, canadien, britannique, australien ou néo-zélandais !) font en général largement l'impasse sur les problèmes écologiques concernant leur propre pays :

• rien au pavillon Russie sur la pollution radioactive des eaux en Oural, sur les cimetières de sous-marins nucléaires en Mer de Barents ou sur les risques qui pèsent sur le Lac Baïkal,
• rien au Khazakstan sur la quasi-disparition de la Mer d'Aral,
• rien au Japon sur la pollution au plomb des eaux de Minamata,
• rien en France sur les effets des essais nucléaires du Pacifique, ou sur la pollution des eaux bretonnes par les nitrates,
• rien au Brésil sur la déforestation massive de l'Amazonie,
• rien en Egypte sur les impacts écologiques du lac Nasser, ...

Même si on peut bien sûr comprendre que chaque pays veuille donner une image attrayante de lui-même, le "développement durable" me semble n'avoir de sens que si on est capable de reconnaître ses erreurs et surtout d'expliquer ce qu'on fait pour les corriger ! Bon, je vais arrêter là mon esprit rabat-joie ... on m'a dit de plus "po-si-ti-ver" !

Plusieurs pavillons sont cependant très bien conçus pour analyser et expliquer les problèmes de pollution, de réchauffement climatique, de manque d'eau potable, et proposer des solutions :

• les pavillons thématiques (non nationaux) sur la soif, sur la transformation et le stockage de l'énergie, sur l'innovation citoyenne, sur l'eau dans les villes,...
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• les pavillons de l'Espagne, de l'Allemagne et du Japon (à la fois ludiques et instructifs): Michèle qui travaille pour l'Association Eau Vive a été intéressée par les vidéos du Burkina Faso




• les pavillons de l'Amérique Latine (en particulier celui du Costa-Rica, le seul pays au monde à n'avoir plus d'armée depuis 1949 et qui consacre l'argent ainsi économisé à l'éducation, à la santé et au respect de l'environnement : 5% de la biodiversité mondiale dans ce petit pays d'Amérique Centrale !)


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D'autres pavillons présentent une vision "mystique" de l'eau : ceux de la Russie et de l'Arabie Saoudite par exemple ...

D'autres encore font la promotion de leurs grands projets : l'Italie avec le projet de fermeture de la lagune de Venise, la Jordanie avec la construction d'un canal permettant d'alimenter la Mer Morte avec les eaux de la Mer Rouge, la Libye avec le pompage des réserves d'eau fossile du Sahara pour alimenter Tripoli, le Koweit avec les usines de désalinisation de l'eau de mer, les Emirats Arabes Unis avec un projet grandiose de "ville écologique" dont la "durabilité" reste à prouver ...

Beaucoup de pays (Egypte, Turquie, Khazakstan, Yemen, Inde, Népal, Caraïbes, Afrique) sont plus présents pour faire leur promotion touristique, commerciale ou même culinaire ...

Et puis, les pavillons où l'évocation artistique est la plus forte : la Tour de l'Eau, le Pont Pavillon sur l'Ebre, la France, l'Italie.

Magnifique pavillon du Maroc qui fait revivre l'ambiance, odeur comprise, des bassins d'eau intérieurs des ryads ...

Aussi, de nombreux spectacles (cavalcades, parades, orchestres, concerts)

et le spectacle de nuit, l'Iceberg, qui représente la destruction de la Terre par l'Homme et sa renaissance par l'Eau. Emouvant et beau !

Alors, s'il y a des amateurs, ExpoZaragoza 2008 ferme le 14 septembre prochain . Dépêchez-vous, et comptez au minimum 2 jours !

Valeyrac (13 au 16 août 2008)

Dans la maison de vacances de Patrick et Marie, à Valeyrac, au nord du Médoc, au beau milieu des vignes.

Le chenal du Port de Goulée qui donne sur la Gironde.

Le phare de Richard sur la Gironde. Grand vertige en haut de ses 15 mètres..

Un carrelet qui peut servir à pêcher des anguilles ou des lamproies ...
Ballade à vélo depuis Saint Julien de Vivienne

Le long de la Gironde, parcs à huitres

Doutes

Arrivée à Soulac

Retour par les pistes cyclables et les petits chemins (52 kms mesurés au "cutch")

On a bien mangé, bien bu, bien rigolé, bien "philosophé" ... comme d'hab chez Patrick et Marie !On a testé plusieurs caves et ramené un peu de Médoc ... Et on a même entendu et vu des chouettes chouettes ...

Feu d'artifice à Morlanne (10 août 2008)

Michèle est "raide dingue" de feu d'artifices ! On ne pouvait pas rater celui du Château de Morlanne ! Tout comme son "jumeau" le Chateau de Pau, il a été construit par le Comte Gaston Foebus (les non Béarnais ne peuvent pas comprendre !)...
Le voici de jour:

et de nuit sous les feux de la rampe :

Lola et Sacha à Port d'Albret et Sallespisse (30 juillet 2008)

Aujourd'hui, dernière ballade avant de partir à Saint-Jean de Luz avec Mamie et Papi. D'abord, nous avons mangé chez Jean-Louis et Florence, à Port d'Albret.

Il y avait une belle piscine devant l'appartement

Grosse partie de rigolade dans le petit et le grand bassin.

Puis, on a fait un petit tour le long du Lac Marin. Sacha s'est tout mouillé au moment de repartir, en jouant avec le sable ! Alors, on s'est mis tous nus pour patauger.

Au retour, nous nous sommes arrêtés chez Marylène et Christian, à Sallespisse (drôle de nom, non ?) pour aller voir les veaux têter leurs mères.

Cela faisait longtemps que Papi en avait parlé ... et on désespérait d'y aller un jour !

Voilà c'est fait ! Lola a été captivée par les petits veaux, et Sacha a bien visité tout ce qui existait à proximité ...

On a aussi vu un panneau où il est écrit que notre Grand-Papi Henri élève aussi des veaux sous la mère. Il ne nous en avait jamais parlé ... Où sont-ils ces veaux ? C'est Annie et Papi ?