En ce début septembre, le temps est au beau fixe. Le moment théoriquement idéal pour faire l'ascension de la Rhune (en basque Larrun), cette montagne qui marque la frontière entre la France et l'Espagne, juste au dessus de Saint-Jean de Luz.
La Rhune (905 m) vue de la Baie de Saint-Jean de Luz
Le seul petit problème cet après-midi, c'est la chaleur, parce qu'il fait 37° ... Alors je prends mon courage à deux mains en démarrant au Col de Saint-Ignace (169 m) point de départ du Petit Train et du sentier pédestre que je vais gravir,
Une ascension de 737 mètres m'attend. En contrebas, le chemin traverse la voie ferrée à crémaillère.
Au début, le chemin est ombragé, bien agréable par la chaleur de cet après-midi.
Ensuite c'est la fournaise avec une ascension assez raide en plein soleil.
On aperçoit au lointain des feux
Le chemin arrive sur un plateau situé à 550 mètres. Une bonne moitié est déjà grimpée. Deux pottioks se rafraîchissent près d'une source.
Vue sur Saint-Jean de Luz
La dernière montée se fait avec en point de mire l'émetteur de TDF qui se trouve au sommet. Il me reste encore 350 mètres à gravir ...
Ca commence par une belle forêt ombragée, remplie de mousses parce qu'ici le climat est plutôt arrosé d'ordinaire.
La dernière partie est assez pénible : une montée bien raide, en plein soleil - bien qu'avec l'altitude la température ait un peu fléchi - et parsemée de gros cailloux.
Les bâtiments du sommet se rapprochent
Trois heures et quart après avoir quitté le Col de Saint-Ignace (ce n'est pas un exploit pour 737 m...), me voici au sommet où il y a à boire. Une bonne bière bien méritée. Arrivé un quart d'heure plus tard, les ventas auraient été fermées. Ca aurait tout de même été très dommage !
Bien que je n'aie rencontré qu'un seul autre grimpeur, la plateforme de la Rhune est absolument bondée. Des centaines de retraités se sont donnés rendez-vous tout en haut en prenant le train à crémaillère et il y a la queue pour redescendre. Les nuages arrivant de l'Océan nous ont rattrapé et nous sommes dorénavant dans un brouillard qui cache toute vue. Et il fait frisquet, sûrement moins de 20°. On en vient à regretter la canicule de l'après-midi !
Redescente par le Petit Train.
Et finalement de retour à l'appartement après 20 h. Bel après-midi ...
