lundi 19 janvier 2009

Après-midi à l'Hippodrome (18 janvier)

Comme chaque dimanche entre les mois de décembre et de février, avaient lieu des courses à l'Hipprodrome de Pau (au fait, savez-vous que la région paloise fait partie des endroits où on compte le plus de haras en France ?).
8 courses étaient programmées, dont le fameux Grand-Prix de Pau, version 2009. Ce Grand-Prix est à Pau ce que le Prix de l'Arc de Triomphe est à Paris. C'était l'occasion pour nous d'y faire un tour, d'autant que le temps maussade n'était pas très propice à une ballade à la campagne ou en montagne...



C'est traditionnellement l'occasion aussi pour les femmes fortunées de sortir leur belles tenues, bien que le Grand Prix ne soit plus , depuis longtemps, fréquenté uniquement par la "bonne société".



Avant chaque course, les propriétaires sont préoccupés et les turfistes consultent les pronostics avant de parier. Les mises sont très modestes, sauf pour les "accros"!




Les jockeys sont encouragés par leurs familles, et leurs entraîneurs.


Après la pesée, les jockeys rejoignent leurs montures et défilent sur le paddock, autour duquel s'entassent curieux et afficionados. En rose à étoiles mauves, le grand favori, Christophe Pieux, 7 fois Cravache d'Or.



Puis, c'est l'entrée sur le champ de course. Aujourd'hui, plusieurs steeple-chases (grande distance - plus de 5000 m - avec des obstacles impressionnants causant très souvent des chutes) ainsi que des courses de haies.


Dès que la course est lancée, le public rejoint la tribune ou s'amasse devant les écrans ; le commentateur décrit (à la manière de Léon Zitrone à la télé il y a quelques années) le déroulement des opérations. Lorsque l'arrivée est proche, tout le monde se lève, gesticule, encourage et pousse des cris de joie ou soupire, c'est selon !


Retour des chevaux à bout de souffle, et fumant de sueur, et des jockeys tout crottés.



Les propriétaires malheureux font grise mine et demandent des comptes à leur jockey.


Et puis, moins nombreux, les vainqueurs, sans oublier les sponsors qui arborent un grand sourire. Eux gagnent à tous les coups !


Nous, on a misé 18 euros ... et rien gagné ! Mais le spectacle valait bien ça !

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