mardi 20 octobre 2009

Alain en Amérique-15 : Monument Valley - Grand Canyon (19 octobre 2009)

Quelle journée fatigante ! Je me suis levé très tôt ce matin pour pouvoir assister au lever du soleil sur Monument Valley. Tout l'hôtel The View est debout et à la fenêtre ou sur la terrasse du restaurant pour traquer le premier rayon.


Et puis, le soleil fait son apparition et commence à illuminer tous les rochers. C'est vraiment magique.






West Mitten Butte, en face de ma chambre, est sans doute la plus célèbre de toutes les buttes, avec son doigt pointé vers le ciel.


Avec beaucoup de regrets de ne pas pouvoir rester quelques heures de plus, je dois partir très vite pour faire réparer mon pneu. Il me faudra 4h30 pour parcourir les 300 kms qui séparent Monument Valley de Flagstaff où il y a une agence Alamo. Trajet très pénible où je compte les distances parcourues en dizaines de miles, puis en miles, puis en dixièmes de miles jusqu'à la destination. Je roule avec une roue de secours d'un côté et un pneu usé jusqu'à la corde de l'autre côté. Je ne dépasse pas les 70 km/h pour éviter une nouvelle crevaison. La circulation est intense avec des camions qui me collent aux fesses et des voitures qui me font des appels de phare parce que je n'avance pas assez vite. Arrivé à destination, j'ai du mal à trouver le lieu où se situe l'agence Alamo et après avoir tourné et re-tourné, je finis par la débusquer un peu par hasard à l'Hotel Holiday Inn. L'employé appelle pour moi le numéro de dépannage Alamo (que je ne pouvais pas joindre avec mon portable) et leur explique la situation. Difficile en effet de se faire comprendre soi-même en anglais au téléphone quand on ne maîtrise pas les termes techniques automobiles. Il m'envoie chez le réparateur Firestone du coin pour qu'on me change mes 2 pneus. Celui-ci est situé sur la mythique «Route 66» (que Johnny Halliday ou Eddy Mitchell évoque dans une de ses chansons), la route qui traverse tous les Etats du Sud (Oklahoma, Texas, Nouveau-Mexique, Arizona et Californie).


Ma quête à moi est moins romantique, mais dès que j'ai repéré le garage Firestone, je pousse un énorme ouf de soulagement. Sauvé !


Une heure plus tard, je peux reprendre la route. Le réparateur qui a réglé le parallélisme - il était défectueux comme je le pensais - me garantit que je pourrai aller jusqu'à San Francisco avec ce nouveau train de pneus, «et même jusqu'à New York» si je veux ! Je n'en demande pas tant !
Je rejoins en fin d'après-midi le Grand Canyon du Colorado. C'est la cohue, les embouteillages. Les parkings sont pleins. On se presse sur les balcons au sommet des falaises.


Je peux quand même approcher … mais de loin, vous me connaissez ! Toujours ce vertige …


Grand Canyon, c'est tellement immense dans toutes les dimensions (largeur, hauteur) qu'aucune photo ne peux réellement rendre compte du spectacle grandiose auquel on assiste. Je sais, vous devez vous dire, beaucoup de choses qu'il voit sont grandioses dans cet Ouest Américain … mais là, je vous fais remarquer, y a pas photo ! Voici quand même quelques petits morceaux du paysage.





Puis, c'est l'embrasement général avec le coucher de soleil. Je vous dis pas la foule !



Il y a longtemps que je n'avais pas vu d'animal. Ce soir, un wapiti se promène à côté de mon lodge.


Depuis ce matin, on est dans l'Arizona!


1 commentaire:

Anonyme a dit…

AHHH quand le wapiti rencontre le wapapi!!