Le soir à l'Auberge de La Quinta, Javier organise une sortie nocturne à la rencontre des serpents. Mais, aucun serpent à l'horizon, juste une minuscule grenouille rainette verte à yeux rouges et flancs bleus. Et encore, elle se trouve au sommet d'un arbre. Javier s'escrime tant et plus pour essayer de nous avoir un cliché.
Voici la bête telle que nous aurions pu la voir si nous avions été plus près. Elle est toxique car sa peau contient des substances néfastes à ses prédateurs.
Durant notre promenade nocturne, nous nous trouvons face à un beau caïman qui attend une proie à quelques mètres seulement de notre chemin. Attention danger !
Le lendemain matin, le caïman à lunettes est toujours là. Il semble plongé dans un profond sommeil mais garde l'oeil ouvert, on ne sait jamais ! On voit ici bien les "lunettes" qui relient ses yeux.
Dans le parc de l'auberge, on trouve aussi de toutes petites grenouilles dendrobates très venimeuses.
Le dendrobate doré ou grenouille à flèche empoisonnée (photo N.Dupuch). Elle tire son nom du fait que les Amérindiens recouvraient la pointe de leurs flèches du venin très puissant qu'elles contiennent dans leurs corps.
Et aussi la minuscule grenouille blue jean ou dendrobate fraise, elle aussi très venimeuse, qui pousse de petits cris.
Et encore une belle grenouille verte tout à fait inoffensive.
C'est un régal d'observer de près de magnifiques oiseaux.
C'est un régal d'observer de près de magnifiques oiseaux.
Colibri
Tangara des palmiers
Tangara à croupion rouge
Tangara évêque
Le cadre de fleurs est tout aussi magnifique.
La serre aux papillons dans laquelle évolue le grand morpho bleu (photos N.Dupuch et G.Barnay)
Cassiques de Montezuma
Tangara des palmiers
Tangara à croupion rouge
Tangara évêque
Le cadre de fleurs est tout aussi magnifique.
La Station Biologique de la Selva, à proximité de Puerto Viejo de Sarapiqui, est un des meilleurs endroits pour l'étude des forêts fluviales du Costa Rica. Nous sommes accompagnés par un guide qui nous détaille les incidences du réchauffement climatique sur la forêt tropicale humide. Les chercheurs ont par exemple trouvé que lorsque le réchauffement climatique dépassait un certain seuil, les arbres n'absorbent plus de dioxide carbone pour rejetter de l'oxygène, ils produisent eux-même du dioxide de carbone; le mécanisme de la photosynthèse s'enraye. Si ceci est bien prouvé, le réchauffement climatique pourrait bien s'emballer ! Par ailleurs, on a déjà montré que plusieurs espèces vivant auparavant dans l'écosystème tropical du Costa Rica ont d'ores et déjà disparu et que d'autres espèces y ont fait leur apparition, ceci étant lié à un réchauffement de la température de plusieurs degrés.
Une petite promenade en forêt permet d'observer des plantes qui poussent sur les troncs d'arbres, des plantes épiphytes (ici des broméliacées, même famille que l'ananas).
Des pécaris (petits sangliers) à collier broutent dans le parc.
Déjeuner dans un cadre idylique, encore avec de nombreux oiseaux.
Tangara ceinturéCassiques de Montezuma
Départ sous la pluie en direction du volcan Arenal. La route est encombrée par de gros camions américains.
Tous les Costariciens sont des "sangs mêlés".
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