Zanzibar : rien que le nom est un véritable mythe ! Il évoque le poivre, la cannelle, les clous de girofle, toutes ces épices qui ont fait la fortune des marchands arabes installés depuis des siècles sur cette côte d'Afrique de l'Est. Zanzibar a été d'abord une colonie perse au VIIIème et IXème Siècles puis omanaise du XIème au XVème Siècle. Les Portugais s'en emparent pendant 2 siècles.
Le fort construit par les Portugais
avant que les Omanais reconquièrent l'archipel à la fin du XVIIème Siècle et Zanzibar devient alors un sultanat jusqu'à la fin du XIXème Siècle, puis un protectorat anglais.
Le Palais des Merveilles, Palais du Sultan à Stone Town
Une classe en visite au Palais du Sultan
Les "Bains Perses" du Sultan
Zanzibar fut un haut lieu de la traite des Noirs par les Arabes, et ce n'est qu'en 1873 que le Sultan interdit l'esclavage sous la pression des Anglais; mais il faudra attendre 1890 pour que la mesure soit totalement effective. On estime qu'entre 1830 et 1873, 700 000 esclaves furent vendus au marché de Zanzibar pour travailler dans les plantations de canne à sucre et de clous de girofle de Zanzibar ou bien pour être vendus au Moyen-Orient et dans les Mascareignes (Réunion, Maurice).
Le marché aux esclaves avait lieu dans le fort de Stone Town
L'influence arabo-musulmane est omniprésente à Zanzibar. Beaucoup de gens parlent l'arabe plutôt que le swahili, la langue officielle de la Tanzanie. 99% de la population est musulmane.
Mosquée des Ismaëliens construite avec l'argent de l'Agha Khan
Ecole coranique
Le Coran raconté aux passants
De belles portes gravées, de style arabe
Il existe aussi une importante communauté d'origine indienne qui tient une bonne partie du commerce. Peu avant l'indépendance du pays, les communautés africaine et arabo-musulmane s'affrontent. Aux premières heures du sultanat indépendant, des pogroms anti-arabes et anti-indiens ont lieu, suivis d'un coup d'Etat qui instaure un "gouvernement révolutionnaire de Zanzibar" à tendance communiste. Les riches propriétaires émigrent. Zanzibar se rapproche du Tanganyika continental pour former la Tanzanie. Zanzibar reste cependant une entité autonome, statut qui est toujours le sien aujourd'hui. Avec la chute du communisme, en 1990, l'économie se libéralise, plusieurs partis politiques font leur apparition, et le tourisme se développe. Chaque élection est cependant suivie de violences politiques.
L'architecture est marquée par les influences arabes (omanaises) et indiennes.
Je n'avais jusqu'à présent jamais vu un endroit où les fils électriques sont tendus comme ça d'une maison à une autre ! Je suppose qu'il n'y passe aucun camion, sinon il va y avoir des coupures d'électricité ...
Un restaurant populaire de Stone Town
La marché aux poulets
Le marché au poisson
Le soir, les gens se rassemblent aux Jardins Forodhani, au bord de l'Océan Indien. On y vend de quoi se restaurer : jus de fruits, brochettes de poisson. Les jeunes s'affrontent dans des concours de saut dans la mer.
La première chose qui frappe un Occidental visitant Stone Town, la vieille ville de Zanzibar, c'est le très grand nombre de femmes voilées, et lourdement voilées. En comparaison, l'Egypte des Frères Musulmans, l'Iran des Ayatollahs font figure de pays extrêmement dépravés ! Zanzibar peut faire concurrence à l'Arabie Saoudite ! D'autant plus étonnant que pendant des dizaines d'années, Zanzibar a eu un gouvernement quasi-communiste. Scènes de rue.
Contrairement à ce qui se passe dans beaucoup de pays arabes, même les petites filles sont voilées.
Une exception ! Est-elle chrétienne, étrangère ?
Enfants des rues
Les hommes écoutent un discours à la radio
Jeu de l'awele, très populaire dans toute l'Afrique
Aéroport de Zanzibar : départ pour le pélerinage de La Mecque
Notre hôtel à Zanzibar, le Dhow Palace, situé en plein centre de la vieille ville de Stone Town, a gardé un style local très influencé par la culture arabe. Magnifique architecture et aménagement !
Notre chambre
La terrasse
Vue sur la ville depuis la terrasse
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