Ce lundi, nous traversons les Andes en bateau. Comme ça, c'est une idée
saugrenue, vu que les Andes c'est la chaîne de montagnes la plus haute au monde après l'Himalaya. Et pourtant, c'est - presque - vrai.
En partant en bus de Puerto Varas, nous longeons le Lac de Llanquihue sur plus de 60 kms. Brouillard complet. Mais un peu plus tard, nous embarquons sur un catamaran qui va traverser un deuxième lac, d'une belle couleur émeraude, le Lago Todos los Santos, découvert un 1er novembre par les Jésuites, d'où son nom (Todos los Santos, c'est-à-dire Toussaint). Les nuages s'écartent pour laisser se découvrir, juste au dessus de nous, le sommet enneigé du volcan Osorno. Spectacle grandiose.
En partant en bus de Puerto Varas, nous longeons le Lac de Llanquihue sur plus de 60 kms. Brouillard complet. Mais un peu plus tard, nous embarquons sur un catamaran qui va traverser un deuxième lac, d'une belle couleur émeraude, le Lago Todos los Santos, découvert un 1er novembre par les Jésuites, d'où son nom (Todos los Santos, c'est-à-dire Toussaint). Les nuages s'écartent pour laisser se découvrir, juste au dessus de nous, le sommet enneigé du volcan Osorno. Spectacle grandiose.
C'est au bout de ce
lac, à Peulla, qu'on passe la douane chilienne, beaucoup moins stricte qu'à
l'aéroport de Santiago. Il faut dire qu'on quitte le pays et que la douane
chilienne se contrefiche de savoir si nous allons contaminer les espèces
animales et végétales d'Argentine !
De grosses mouches qui piquent et qui adorent le bleu marine. Dommage pour moi !
Un bus 4x4 emprunte alors ce que nous
appellerions un chemin forestier et qu'ils dénomment pompeusement la Route
Internationale 225.
Nous traversons des forêts primaires d'alerce, une sorte de
séquoia qui vit jusqu'à 3000 ou 4000 ans et qui a failli disparaître ces
dernières années. L'alerce est connu pour sa résistance et il a beaucoup servi de
bois de construction dans la région depuis la colonisation par les Allemands
vers 1850.
Des points de vue de temps en temps sur de profondes vallées et le
Massif du Mont Tronador ( 3490 m) recouvert de grands glaciers.
Tout en haut,
c'est la frontière avec l'Argentine que franchissent avec nous des VTTistes
chevronnés qui se sont tapés 1000 mètres de dénivelé comme qui rigole. On entre
dans le Parc National Nahuel Huapi.
Une petite descente et nous trouvons la
douane argentine installée au bord d'un troisième lac, le Lago Frias.
L'informatique, ça ne doit pas être leur point fort, parce que leur système
d'enregistrement fonctionne seulement par intermittence ... Il faut dire que
nous sommes, comme disent les Américains "in the middle of nowhere", au milieu
de nulle part.
Le paysage est ici aussi grandiose. Ce petit lac est encastré
au milieu d'immenses falaises, et le Mont Tronador continue de nous narguer ! Le
ciel est devenu d'un bleu très pur.
Traversée du lac en bateau, petit bus,
pour rejoindre notre dernier port, sur le très grand Lago Nahuel Huapi. Nous
sommes dans un décor naturel époustouflant, mais fatigués par cette traversée
Chili-Argentine qui aura duré plus de 12 heures.
Arrivée à Bariloche, la
grande station de sports d'hiver argentine qui s'étale le long du lac . La vie
est très animée ici, beaucoup plus qu'au Chili, avec une ambiance plus
"européenne".
La mauvaise nouvelle du jour, c'est que j'ai perdu mon iPhone dans le voyage. Il a probablement glissé de ma poche, et je ne sais pas si je le retrouverai. Bien embêtant.
La mauvaise nouvelle du jour, c'est que j'ai perdu mon iPhone dans le voyage. Il a probablement glissé de ma poche, et je ne sais pas si je le retrouverai. Bien embêtant.
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