Namibie-1 : Windhoek

Ca y est … nous sommes arrivés ! Et avec nos bagages avec, s'il vous plait, malgré 2 transferts, à Londres et Johannesburg … L'aéroport de Windhoek, capitale de la Namibie, ressemble à celui d'une de nos villes de province.

Nous sommes accueillis par Jannie qui nous transporte jusqu'à notre Bed & Breakfast. Jannie, qui est métis, parle l'afrikans, la langue des Boers, ces colons d'origine hollandaise qui se sont installés en Afrique du Sud, puis plus tard dans le Sud-Ouest Africain. L'afrikans, c'est donc une sorte de hollandais.
Pour compliquer le tout, le Sud-Ouest Africain qui était une colonie allemande depuis la fin du XIXème Siècle a été, à la suite de la 1ère Guerre Mondiale, «donné» aux Anglais. Il est devenu une colonie … de l'Afrique du Sud et a changé de nom pour devenir ... la Namibie, à son indépendance en 1990. Ouf !
Finalement, le seul truc à retenir, c'est que la Namibie, dans laquelle vivent 13 ethnies africaines différentes, a reçu les influences hollandaise, allemande et anglaise.

Après nous avoir rapidement déposé dans notre B&B, Jannie nous emmène au centre-ville de Windhoek qui a, tout comme son aéroport, un air très provincial.

Post Street avec ses vendeurs de sculptures africaines comme on en voit aussi chez nous.

La statue au koudou inconnu, une antilope locale qu'on espère voir bientôt en vrai.

Une collection de météorites qui se sont abattues en pluie dans le Sud de la Namibie est exposée ici, dans la rue.

Les traces de la présence allemande sont encore visibles à Windhoek.
Monument aux soldats allemands tombés dans la conquête du Sud-Ouest Africain. Etonnant de voir ce monument à la gloire des colonisateurs dans un pays fraîchement indépendant.

L'église Christus Kirche; son nom allemand a subsisté tout comme celui de certaines rues (la Bismarck Strasse par exemple).

La Fidel Castro Street vient nous rappeler que les Cubains ont joué un rôle important dans l'indépendance de la Namibie et que le gouvernement actuel est issu de l'organisation SWAPO qu'a soutenu Castro dans sa lutte pour la décolonisation.

Pas mal de maisons, ainsi que notre B&B d'ailleurs, sont entourées de barbelés et de clôtures électrifiées. N'y aurait-il pas des problèmes de sécurité par ici ?