jeudi 4 septembre 2014

Le Tour des Trois-Couronnes (3 septembre 2014)

Il y a plusieurs années que je m'étais promis de faire le tour des Trois-Couronnes, cette montagne située au dessus d'Irun que l'on aperçoit depuis la terrasse de notre appartement de Saint-Jean de Luz. Aujourd'hui, le temps est splendide et il ne fait pas trop chaud. Alors, en avant !
 Au fond de la vallée, quelques restes de brume de la nuit
 Vue de plus près
La carte de l'itinéraire
 
C'est parti, un peu avant 9 heures ! Depuis le Col d'Elurexte (la "maison de la neige"), le chemin contourne les Trois-Couronnes par la gauche. On descend d'abord à l'ombre dans une forêt de hêtres.
 Quelques petits passages sur des rochers, mais sans difficultés majeures.
Sur la gauche, on aperçoit les grands falaises du Erroibilde (832 m), le point culminant des Trois-Couronnes.
 Toute cette partie de l'itinéraire se fait en sous-bois. Michèle trouve quelques girolles.
Je ne suis pas assez attentif, alors nous quittons le chemin balisé pour un autre qui n'aboutit qu'à une prairie sous les arbres, fréquentée par des pottioks ou des vaches. Après 40 minutes, nous préférons rebrousser chemin pour retrouver le chemin balisé. Mais c'est beaucoup plus difficile de retrouver notre chemin en marche arrière. On aurait dû faire comme le Petit Poucet, semer des petits cailloux blancs ...
 Raffraichissement. De nombreuses cascades descendent de la montagne, et il est facile de se désaltérer.
A 11h15, après avoir retrouvé notre chemin de grande randonnée, Michèle rebrousse chemin pour  remonter à la voiture. Je continue seul. Je sens que si je ne termine pas aujourd'hui, je n'y reviendrai jamais ! D'après les indications des panneaux, il me faudrait encore 3 heures pour finir le tour. Après une petite montée assez raide, le chemin devient plat, avec une très belle vue sur les villes de Saint-Sébastien, Irun, Fontarabie et Hendaye, ainsi que sur le Mont Jaizkibel.
Au dessus de quelques falaises rocheuses, un groupe de 5 vautours me survole de très près. Ils reviennent m'observer et ne sont qu'à quelques dizaines de mètres au dessus de moi.
Le chemin descend maintenant très rapidement vers le Col d'Aritxulegi. Très belle vue sur le Lac d'Andara.  C'est un peu plus bas, à proximité du Restaurant Baraialde que je fais halte pour picniquer. 45 minutes pour reprendre quelques forces.
13h15. Il est temps de repartir. Le chemin, pratiquement plat, emprunte des dalles en béton posées sur le Canal de Domiko. Puis, le canal est découvert, et commence la partie la plus périlleuse (en tout cas pour moi). 2 kilomètres en marchant sur un petit chemin entre canal et précipice. Il faut assez souvent marcher en équilibre sur des parapets. Moi qui ai le vertige, je ne sais pas comment j'ai pu faire ça.
 Une belle libellule se rafraîchit à proximité du canal.
Après 45 minutes, le chemin quitte le canal et monte très raide dans la forêt. Ce n'est pas grave car il n'y a plus de vide ! Tout en haut, on retrouve un beau tapis d'herbe et de mousse, sous des chênes. Il y a des tables en bois pour le picnic et des barbecues en pierre.
Le chemin ne monte plus guère. Il passe à proximité des ruines du Castillo del Inglès puis d'une glacière, un grand trou dans lequel on conservait autrefois de la neige. Avant de revenir au point de départ, près d'une belle forêt de hêtres. Il est 15 h. Finalement - à part la partie au bord du canal - ce n'était pas trop difficile (400 m de dénivelée), et pas trop long (10 kms environ).
Il ne me reste plus qu'à me détendre à la Thalasso d'Hendaye !

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