vendredi 25 septembre 2009

Voyage au Canada-23 : Lake Maligne (24 septembre 2009)

Avant de commencer mon petit commentaire, je relève le défi lancé il y a quelques jours par les Lescariens ! Voici Blanche-Neige et les Sept-Nains (SnowWhite and the Seven Dwarfs in english in the text). Et même, en prime, une Blanche Neige un peu plus vamp ! Maintenant, on vous attend de pied ferme !



En parlant de Walt Disney, en rentrant aujourd'hui dans la vallée de la Maligne, nous sommes au pays de Pocahontas (pour les ignorants, le nom d'une petite indienne d'un dessin animé de Walt Disney) !

Le Lake Maligne était un lieu sacré pour les Indiens Stoney; une américaine du nom de Mary Schäffer parvint à s'y faire conduire en 1908 par un Stoney qu'elle appela Sam Beaver (Sam le Castor).

Son équipage parcourut à cheval les 230 kms de forêts vierges qui le séparait de Lake Louise (c'est maintenant la route du Glacier Parkway - qui n'existe que depuis la dernière Guerre). Depuis cent ans, le Lake Maligne est un lieu touristique de premier plan. Un peintre canadien dont nous avons vu les oeuvres au Musée d'Ottawa en a fait le sujet d'une toile :

Le voici à différentes heures de la journée :



La forêt qui le borde est une forêt primaire, très ancienne. Elle n'est détruite que par le feu et les avalanches. Le sol est couvert de mousses spongieuses. On y trouve aussi beaucoup de champignons (et même des cèpes que les Canadiens ne les ramassent pas).

et de quoi nourrir des ours : des baies !



Mais d'ours, toujours aucun en vue …
Non loin de là, le Lake Medicine a une particularité étrange : il fuit ! car son fond communique avec un réseau de rivières souterraines. Au début du printemps, il se remplit avec la fonte des neiges puis, le débit de l'eau qui l'alimente étant plus faible que le débit de fuite, son niveau descend jusqu'à ce qu'il soit pratiquement à sec au début de l'hiver.

De grandes tables calcaires inclinées au dessus du Lake Medicine

Couleur d'automne au bord du Lake Medicine

Un après-midi passée au Miette Hotsprings, des sources sulfureuses en plein air qui sortent de terre à 40°

Le Lake Pyramid, près de Jasper, en fin de journée

Sur la grande route qui relie Edmonton à Vancouver, il y a plusieurs points où les animaux sauvages peuvent traverser.

Et là, bingo ! J'ai enfin vu un loup, un vrai, comme sur le panneau (!), qui essayait probablement de franchir la grande route. Mais, vous n'aurez pas de photo, car il s'est enfui dès que nous nous sommes approchés !
Un peu plus loin, à l'entrée de la petite ville de Jasper, une harde de wapitis ne fait pas tant de chichis. Elle se laisse photographier par une meute de photographes équipés d'énormes zooms, sans cesser de brouter. C'est carrément l'embouteillage sur la grande route ...


Un wapiti solitaire prend son bain dans la rivière Athabasca.

Après ça, la rencontre avec des mouflons d'Amérique a un peu moins d'intérêt !

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