Ce
matin , le MS Rosa est amarré au quai de Passau, petite ville
allemande à la frontière autrichienne. C'est ici que nous
débarquons définitivement.
Notre bon Milos nous
accompagne vers Munich.
L'autoroute
qui relie Munich à Bratislava et Budapest est complètement saturée
de camions de marchandises. Ca donne une bonne idée du niveau
des échanges commerciaux qui existent maintenant dans cette partie de
l'Europe. Ce qui me frappe aussi c'est le nombre de champs
recouverts par des plaques photovoltaïques tout au long de cette
autoroute. La France est très en retard par rapport à l'Allemagne
dans ce domaine. Il faut dire qu'après sa décision de mettre fin
immédiatement à l'énergie nucléaire (prise après la catastrophe
de Fukushima), l'Allemagne a dû compenser très vite par d'autres
sources d'énergie. Pour l'instant, le solaire et l'éolien étant
loin d'être suffisants, elle a dû relancer des centrales au charbon
et au lignite extrêmement polluantes, aboutissant à une
augmentation très significative des rejets de CO2 dans l'atmosphère
… devenant un des mauvais élèves de l'Europe pour le
réchauffement climatique.
A
Munich, les Biergarten (littéralement jardins de bière) sont
des institutions où on vient manger rapidement à midi et boire une
bonne bière. On connaît la Fête de la Bière (Oktoberfest)
qui rassemble chaque année 6 millions de fêtards.
Au
Marché Central, on vend tout ce qui se mange, en provenance de tous
les pays du monde. Et donc du fromage des Pyrénées!
Au
centre-ville de Munich le Neues Rathaus (Hôtel de Ville)
avec sa tour néogothique
Le
Théâtre National
Le
Siège du Gouvernement de Haute-Bavière
Façade
Art Nouveau
La
Porte de la Victoire. Il y est écrit: «Dédié à la victoire,
détruit par la guerre, appelant à la paix»
The
Walking man (L'Homme qui marche), une statue de 17 mètres de
haut de Jonathan Borofsky
Le
quartier où Hitler organisait ses grandes fêtes nazies: les
Propylées, la Glyptothèque
Le
bâtiment où ont été signés les accords de Munich en 1938 entre
Hitler, Mussolini, Daladier et Chamberlain.
Et
voilà. Notre voyage se termine ici. Je ne peux pas dire que ç'ait
été le plus beau de tous les voyages que j'ai faits. Mais, ce fut
sans doute un des plus instructifs. D'abord pour comprendre que le
sentiment national est toujours et encore un des moteurs les plus
importants et les plus permanents de tout peuple. Et aussi que son
exacerbation fanatique (ce qu'on appelle le nationalisme) peut
conduire aux pires catastrophes. Tous les pays de cette région ont
été marqués dans leur histoire, tous les peuples de cette région
ont particulièrement souffert dans leur chair des conséquences de
ces oppressions, de ces humiliations, de ces exclusions, de ces
fanatismes. Il faut savoir tirer profit de ces leçons. Connaissons
et n'oublions jamais l'Histoire: un message que j'adresse à mes
petits enfants. Comme l'a dit le philosophe Karl Marx, «celui qui
ne connaît pas l'Histoire est condamné à la revivre». Et
on n'aimerait pas revivre l'histoire de tous ces peuples !
Et pour conclure ce voyage, un morceau de musique s'impose : Le Beau Danube Bleu de Johan Strauss fils.
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