La capitale de l'Autriche, regorge de palais et d'immeubles aux façades sculptées.
Le Parlement
L'Art
Nouveau (appelé ici Jugend Styl) a connu ici un développement
sans doute inégalé.
Urania, le Planétarium
C'est
ici que Gustav Klimt - un de mes peintres préférés - lança avec
d'autres le mouvement de la Sécession Viennoise. Voici le
Palais de la Sécession qui abrite la
Frise Beethoven dont nous venons de voir une copie à la
Pinacothèque de Paris.
De
grandes avenues traversent la ville dont la plus célèbre est le
Ring, une sorte de périphérique avant l'heure. Il date de 1857,
au moment où Haussmann créait les Grands Boulevards à Paris.
Quelques
lieux célèbres: le Musikverein où est donné le concert de Nouvel
An
La
grande roue du Parc du Prater qui date de 1897 et marche toujours
Nous
faisons un tour de la ville historique. Place Marie-Thérèse avec le
Musée d'Histoire de l'Art et le Musée d'Histoire Naturelle
Statue
de l'Impératrice Marie-Thérèse, mère de 16 enfants, dont
Marie-Antoinette, l'épouse de Louis XVI, qui sera guillotinée à
Paris en 1793.
C'est
un Français, Eugène de Savoie, qui réussit à éviter la prise de
Vienne par les Turcs en 1683. Il a sa statue dans la ville impériale.
Le
Palais de la Hofburg dans lequel vivaient François-Joseph – mort
en 1916 - et Sissi – assassinée par un anarchiste à Genève en
1898. Le palais impérial sert maintenant de résidence au Président
de la République autrichienne.
Les
rues piétonnes du centre aboutissent à la Cathédrale
Saint-Etienne. Les styles baroque et rococo ont été très
populaires à l'époque de la Contre-Réforme. Il fallait alors
combattre le protestantisme rigoriste par une débauche d'ors et une
magnificence suggérant que la foi catholique était celle qui était
réellement choisie par Dieu.
Rue piétonne - Graben
Devant la Cathédrale Saint-Etienne
Les
calèches font recette. Il y a une grande tradition équestre ici.
Les spectacles de cavaliers en uniforme montant des chevaux
lipizzans ont inspiré l'Ecole française de Cavalerie de Saumur.
L'Impératrice Marie-Thérèse avait pour jeu favori de monter à
cheval dans un manège et d'essayer de faire tomber à l'aide d'une
lance une tête en bois représentant un soldat ottoman. Il en est
resté l'expression «tête de Turc».
Vienne
est aussi célèbre pour ses pâtisseries, entre autres la tarte au
chocolat du Café Sacher. C'est ici qu'on a inventé vers 1700 le
«croissant», après le deuxième siège de la ville
par les Turcs (1683). Le croissant de lune était leur emblème.
Dans
cette ville, la musique est reine. Y ont vécu et sont enterrés
Mozart, Beethoven, Brahms, Schubert, Mahler
… et les Strauss. Ici, tout le monde apprend à danser la valse
pour les concerts du Nouvel An qui se prolongent pendant tout le mois
de janvier. Mais la statue de Beethoven est assiégée en permanence
… par les Japonais.
Autour
de la cathédrale, les touristes sont démarchés par des revendeurs de
places pour de petits concerts dans des « palais » où se
produisent de petits orchestres accompagnés de chanteurs. Michèle
assiste à l'un de ces spectacles qui se termine inévitablement par
la «Marche de Radetsky» de Johan Strauss père. D'après
ses commentaires et ceux des autres participants de notre voyage, c'était
un peu décevant. On a toujours un peu en tête le concert du Nouvel
An retransmis chaque année à la télévision dans des dizaines de
pays !
Influence
turque … encore.
On
ne pouvait pas tout de même quitter Vienne avant d'aller admirer le
Palais de Schönbrunn,
le «Versailles autrichien». Notre Roi-Soleil a eu de multiples
admirateurs. Schönbrunn le
fait, mais en plus petit. Le projet de Léopold I était en 1693 plus
grandiose mais la monarchie autrichienne n'a pas eu les moyens
suffisants ...
Vue
de la Gloriette.
Auf
Wiedersehen,Vienna! Nous remontons sur notre MS Riva pour une
nouvelle destination, toujours autrichienne, Melk, 107 kilomètres
plus loin, et 2 nouvelles écluses qui nous font grimper de 28
mètres.
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