vendredi 30 juillet 2010

De Saint-Pétersbourg à Moscou - 1 (2 juillet 2010)

Internet n'étant disponible ni sur le bateau de croisière ni dans le Transibérien, c'est donc en "léger différé" que je me propose de vous relater notre grand voyage de l'année : de Saint Pétersbourg à Pékin, en empruntant les moyens de transport terrestres et fluviaux.
La première partie s'organise autour d'une croisière sur les lacs du Nord de la Russie (Ladoga et Onega), la Neva, la Rivière Svir, la Volga et les canaux Volga-Baltique et Volga-Moscou. Son point de départ en est Saint-Pétersbourg, et son point d'arrivée Moscou.

La deuxième partie, le voyage en Transibérien, ou plutôt en Transmongolien, nous a permis de rejoindre ensuite Pékin, après plus de 8000 kms parcourus à travers la Sibérie puis la Mongolie.


En avant donc pour la grande aventure !
Le 2 juillet, nous quittons donc Toulouse pour Saint-Pétersbourg, avec une correspondance à Francfort très précipitée par suite d'un important retard du vol de Toulouse. Miraculeusement, et surtout grâce à l'efficacité des bagagistes de Lufthansa, nos bagages sont bien là, sur le tapis roulant de l'aéroport de Saint Pétersbourg / Pulkovo: Санкт-Петербург / Пулково.
Là, vous vous dites : qu'est ce que c'est que cet embrouillamini ? Comme nous,il faut vous y faire car la Russie commence dès le couloir qui relie l'avion à l'aérogare. Je «pousse» un peu, car les indications sont aussi fournies en anglais et caractères latins, statut international de la ville oblige … mais le déchiffrage de l'alphabet cyrillique est souvent utile à la compréhension, d'autant que pas mal de noms russes sont calqués sur la prononciation de mots «latins». Deux exemples pour illustrer mon propos : ресторан («restoran»: restaurant) et туалет («toualet»: toilettes).
Contrairement à tout ce que j'ai lu dans le guide, les formalités de police et de douane sont réduites, en ce qui nous concerne, à leur plus simple expression. D'autres membres de notre groupe de voyage n'auront pas cette chance, ils devront poireauter plus de 3 heures avant de franchir les contrôles ...
La voiture japonaise flambant neuve du représentant de l'agence de voyages russe nous conduit à notre hôtel, dans le centre de la ville, en empruntant sur des kilomètres une immense avenue toute droite, un prospekt. De part et d'autre, de grandes barres d'immeubles dans un état de semi-délabrement qui, par comparaison, font paraître presque pimpantes certaines de nos cités.


L'auto-radio déverse, moderato, un flot de musique rock russe. Il est presque minuit et il fait encore jour. Le solstice d'été a eu lieu il y a moins de 2 semaines et Saint-Pétersbourg, situé très au nord, vit au rythme des «Nuits Blanches».
Les 2 heures de décalage horaire avec la France nous font nous mettre au lit très «tôt», mais attention car demain notre première journée de visite promet d'être harassante !

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