Une toute dernière visite au Laos avec Phoukhiao, 32 ans, guide de Paksé qui va bientôt retourner voir son épouse et ses 2 filles, dont l'aînée, 9 ans, apprend le français dans une classe bilingue.
On s'arrête aux grandes chutes de Khone Phapeng sur le Mékong qui se trouvent sur la frontière du Laos avec le Cambodge. Ce sont les plus imposantes de tout le Sud-Est asiatique. C'est vrai qu'elles sont impressionnantes par leur largeur et la puissance du fleuve, bien que le chaos soit moins prononcé que celui de Li Phi que nous avons vu hier.
Au beau milieu du fleuve, sur une petite île rocheuse, 2 pêcheurs chaussés de tongs sautent de rochers en rochers. Et ça glisse parce qu'il y a des algues partout... Le moindre de faux-pas, et c'est la chute dans le Mékong et ses bouillonnements. Autant dire la noyade assurée. Notre guide nous explique qu'ils sont arrivés là grâce à une corde tendue entre la terre ferme (côté cambodgien) et l'île, sur laquelle ils rampent dans l'eau avec leur attirail de pêche : filet, cannes à pêche, ... Il faut vraiment avoir besoin de manger pour pêcher dans ces conditions !
La pêche du jour : pangas et tilapias
Quelques kilomètres plus loin, c'est la frontière entre le Laos et le Cambodge.
Côté cambodgien, on est assez paperassier. C'est la première fois que je remplis un questionnaire médical et qu'on me prend la température à un poste frontière !
En plus, les fonctionnaires sont susceptibles, il n'est pas permis de les prendre des photos. Et il faut s'alléger de 36 dollars par personne pour le visa et l'examen médical.
Phoukhiao et notre guide cambodgien qui est venu nous chercher se transmettent les consignes. J'entends Phoukhiao dire qu'il faut bien penser à nous rappeler les consignes de ne rien oublier dans les chambres. Qu'est-ce qui lui permet de dire ça ?
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