Poursuite de la visite de Moscou. De grandes avenues très dégagées bordées par des immeubles en état de décomposition avancée
permettent d'accéder rapidement, du moins en ce dimanche d'été, au Centre ville. Aux abords de la Place Rouge, les bâtiments grandioses datant de l'époque stalinienne, ornés de décorations, font plutôt bonne figure en comparaison de ceux des époques Kroutchev et Brejnev.
Sur la Place Bolotnaïa, «Les enfants victimes des vices des adultes», une oeuvre de l'artiste contemporain Mikhaïl Chemiakine, dissident du temps de l'ex-URSS, et envoyé en clinique psychiatrique comme tel. L'oeuvre est composée de 2 enfants aux yeux bandés qui évoluent autour des représentations de 12 dangers potentiels.
Un autre artiste contemporain, le sculpteur d'origine géorgienne Zourab Tsereteli, très contesté, est l'auteur de cet immense monument installé au bord de la Moskova. L'oeuvre a été initialement créée en 1992 pour commémorer les 500 ans de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb; mais, les Etats-Unis n'en ayant pas voulu, elle a été reconvertie en hymne à Pierre le Grand fondateur de la Marine Russe !
Sur le Pont Luzhkov, les mariés referment leur «cadenas d'amour», comme une promesse d'amour éternel ...
La Rue piétonne Arbat est un peu la Place du Tertre de Moscou. C'est ici qu'on peut trouver des peintres capables de vous «croquer» en 2 temps 3 mouvements. On y vend aussi, très chers, tous les souvenirs pour touristes.
En recréant un appartement commun soviétique, le restaurant «Petrovich» propose des plats typiques de l'époque communiste.
Le guide nous dit qu' il est plébiscité par les célébrités politiques et médiatiques. Effectivement, nous y croisons l'acteur Claude Brasseur.
Notre après-midi est consacrée à la visite du Kremlin. Il fait très chaud et dans la fontaine de la Place du Manège une jeune Russe re-joue Anita Ekberg dans "la Dolce Vita".
Notre après-midi est consacrée à la visite du Kremlin. Il fait très chaud et dans la fontaine de la Place du Manège une jeune Russe re-joue Anita Ekberg dans "la Dolce Vita".
La statue équestre du Maréchal Joukov, le chef militaire qui fut le véritable généralissime des armées russes pendant la Deuxième Guerre Mondiale. En témoigne son plastron tout rempli de décorations.
«Le» restaurant symbole de la victoire du capitalisme américain sur le «socialisme réel» : le MacDo ouvert face à la Place Rouge en 1990.
Nous pénétrons dans l'enceinte du Kremlin (Кремль) par la Tour Troïtskaïa, surmontée d'une grosse étoile rouge. Le Kremlin est une forteresse triangulaire qui englobe des cathédrales et des palais.
C'était le lieu de résidence des Tsars avant que Pierre-le-Grand décide d'installer sa capitale à Saint-Pétersbourg vers 1720. Après la Révolution de 1917, Lénine décide d'en faire à nouveau le siège du gouvernement soviétique et c'est toujours le lieu de résidence du Président de la Fédération Russe, aujourd'hui Dimitri Medvedev, l'homme-lige de Vladimir Poutine.
Au pied de l'Arsenal, une impressionnante collection de canons : il s'agit de canons français pris en 1812 à l'Armée de Napoléon en déroute. Le plus gros canon jamais construit (il n'a jamais tiré), et la plus grosse cloche jamais fondue (elle est cassée) :
Il y a pléthore de Cathédrales qui donnent sur la même place du Kremlin. Quel spectacle ! On ne sait plus où donner de la tête ! Je sens pourtant grandir en moi une grande fatigue de visiter tant d'églises, avec tant d'iconostases …
Heureusement, notre programme se termine … Ce soir, nous disons adieu à nos compagnons de croisière. Le bus nous dépose à proximité de l'Hôtel National où nous passerons une nuit. C'est un véritable palace 5* idéalement situé puisqu'il est à proximité immédiate de la Place Rouge.
Dans les couloirs, les photos des clients célèbres: depuis V.I.Lénine jusqu'à N.Sarkozy. On ne fait pas plus éclectique !
Le soir même, nous retrouvons pour dîner nos nouveaux compagnons de voyage qui arrivent de France et qui vont partager avec nous le bonheur de voyager en Transibérien. Du moins l'espérons-nous.
Le soir même, nous retrouvons pour dîner nos nouveaux compagnons de voyage qui arrivent de France et qui vont partager avec nous le bonheur de voyager en Transibérien. Du moins l'espérons-nous.
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