Le minibus vient nous prendre vers 9h30, mais notre avion pour Munich ne doit décoller qu'à 13h30 … Nous aurons donc à poireauter plus de 3 heures dans le terminal flambant neuf de l'Aéroport de Pékin, complètement refait à l'occasion des Jeux Olympiques de 2008.
3 heures pour repenser à ce long périple qui nous a fait traverser 3 pays avec leurs histoires, leurs géographies, leurs modes de vie, leurs caractères si différents. Ce fut en particulier très intéressant de se rendre compte des évolutions comparées de la Russie et de la Chine au cours du même voyage et de comprendre combien le poids des cultures est souvent bien plus fort que celui des idéologies, même lorsqu'elles sont contraignantes et veulent changer la société. Les valeurs des civilisations changent, mais il y faut du temps. Alors que les Russes se réfugient dans un monde replié sur lui-même, nostalgique de son propre passé autocratique, les Chinois travaillent d'arrache-pied pour produire et vendre à bas coût : leurs valeurs sont celles du commerce et nous n'avons pas fini de nous y confronter dans le monde des affaires tel qu'il est organisé aujourd'hui. J'espère que ces confrontations resteront pacifiques mais je n'en suis pas si sûr; l'Histoire est parlante dans ce domaine, malheureusement. La prospérité chinoise, qui n'en est qu'à ses débuts compte tenu des besoins et de l'immensité de la population de la Chine, n'est aujourd'hui pas possible sans une forte expansion de ses exportations qui ne peut aller sans dégâts économiques et sociaux dans les autres pays économiquement et socialement moins compétitifs. Vous pensez que je suis pessismiste ? J'espère bien me tromper.
Maintenant, puisqu'il n'y a plus rien de spécial à voir, voici mes dernières chinoiseries, glanées tout au long de ces 3 derniers jours :
3 heures pour repenser à ce long périple qui nous a fait traverser 3 pays avec leurs histoires, leurs géographies, leurs modes de vie, leurs caractères si différents. Ce fut en particulier très intéressant de se rendre compte des évolutions comparées de la Russie et de la Chine au cours du même voyage et de comprendre combien le poids des cultures est souvent bien plus fort que celui des idéologies, même lorsqu'elles sont contraignantes et veulent changer la société. Les valeurs des civilisations changent, mais il y faut du temps. Alors que les Russes se réfugient dans un monde replié sur lui-même, nostalgique de son propre passé autocratique, les Chinois travaillent d'arrache-pied pour produire et vendre à bas coût : leurs valeurs sont celles du commerce et nous n'avons pas fini de nous y confronter dans le monde des affaires tel qu'il est organisé aujourd'hui. J'espère que ces confrontations resteront pacifiques mais je n'en suis pas si sûr; l'Histoire est parlante dans ce domaine, malheureusement. La prospérité chinoise, qui n'en est qu'à ses débuts compte tenu des besoins et de l'immensité de la population de la Chine, n'est aujourd'hui pas possible sans une forte expansion de ses exportations qui ne peut aller sans dégâts économiques et sociaux dans les autres pays économiquement et socialement moins compétitifs. Vous pensez que je suis pessismiste ? J'espère bien me tromper.
Maintenant, puisqu'il n'y a plus rien de spécial à voir, voici mes dernières chinoiseries, glanées tout au long de ces 3 derniers jours :
Au Théâtre, fascination pour une barbe :
A bientôt pour de nouvelles aventures !
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