Au Belcove Hotel, on ne sert pas de petit déjeuner. Alors, on va le prendre au boui-boui qui se trouve juste à côté. La salle de restaurant est assez minable, le repas tout
autant: œufs brouillés froids, jus de fruit chimique, pain de mie
étouffe-chrétien. Seul un petit pain frit, appelé jack par les Béliziens, n'est pas mauvais. Par contre, la vue sur le canal est
intéressante. On se croirait un peu à Venise. Bon, Venise du Tiers-Monde, mais Venise out de même!
Face à nous des
pélicans ouvrent un large bec et font sécher leurs ailes.
Pour aller au Zoo de Belize que nous avons prévu de visiter aujourd'hui, il
faut d'abord traverser le nord de la ville, qui est très pauvre,
jusqu'au terminal des bus.
Nettoyage de façade. La sécurité, ce n'est pas leur fort ici !
Le fastfood
L'institut de beauté
La boîte de nuit
Là, il faut attendre le bus pour Benque - à la frontière guatémaltèque- car le zoo se trouve à une
cinquantaine de kilomètres de Belize City, en direction de Belmopan, la nouvelle capitale du Belize.
En chemin, on embarque de plus en plus de passagers. Heureusement,
en partant du bus terminal, nous avons pu avoir des places assises. La route de Belmopan traverse la banlieue où sont installées de nombreuses
petites entreprises. Un peu plus loin, elle traverse le cimetière de Belize.
Il y a même un îlot de la route sur lequel il y a des tombes. Original.
Au bout d'une heure, le conductor, celui qui fait payer les
passagers, nous fait signe que nous devons descendre, c'est l'arrêt
du Zoo de Belize, en rase campagne. Là commence la visite de ce magnifique zoo fondé par une Anglaise venue ici pour tourner un documentaire animalier qui ne s'est finalement pas fait. Du coup, elle est restée pour s'occuper des animaux qui
avaient été regroupés pour tourner le film. Et elle a fondé ce zoo
qui recueille des animaux sauvages blessés ou dont la mère a été tuée, ou bien
encore qui ont été achetés comme animaux de
compagnie et dont les propriétaires veulent se débarrasser ...
Le zoo est très bien présenté et comporte de nombreux
commentaires pour les groupes scolaires qui viennent régulièrement le
visiter. D'ailleurs, pendant notre visite, nous verrons
plusieurs groupes d'enfants avec leurs maîtres. Les guides du zoo
font un bon travail de sensibilisation à la préservation de la vie
sauvage bélizienne.
Toute la journée, nous nous promenons dans les allées de ce zoo,
à la découverte des espèces animales qu'on peut trouver dans le
pays. A tout seigneur tout honneur, le jaguar, le plus gros félin du Belize vénéré par les Mayas.
Voici d'autres gros chats de la jungle bélizienne: le puma, l'ocelot, le chat tigré
On y
trouve aussi d'autres espèces endémiques dont plusieurs sont
menacées: tapir (l'animal national du Belize), coati, daim,
singes araignées, singes
hurleurs,
tortues et puis d'autres moins agréables : iguanes, crocodiles,
tarentules, boa constrictor.
Les animaux ont l'air de se plaire ici,
puisqu'ils s'y reproduisent. Ils évoluent dans des enclos assez
vastes. On trouve aussi beaucoup d'oiseaux: des vautours, des aigles
harpies - la plus grosse espèce d'aigle au monde
des jabirus - une
sorte de grande cigogne noire et blanche -
plusieurs espèces de chouettes,
des perroquets multicolores,
des mot-mots aux couleurs magnifiques
et
l'oiseau national de Belize, le toucan.
Bref, le temps passe très vite et nous devons déjà quitter la
place pour revenir en bus à Belize.
Et là, on nous écoute.
Mais nous serons tout de même sauvés.
Juste le temps de se rafraîchir un peu et nous partons manger au
restaurant d'avant-hier. La fréquentation des baraques d'hier soir
avec tous ces mendiants éclopés nous a incité à aller dans un
endroit plus "calme" ... Malheureusement, le diner,
s'il est bon marché, n'est pas très bon : des boulettes de poisson
- on dirait du carton-pâte - pour moi, et un curry d'agneau
confectionné avec les bas morceaux, le tout accompagné de riz
mélangé avec des haricots noirs très bourratifs... Pour
nous consoler, nous allons prendre une glace chez le Chinois du coin
qui nous reconnaît maintenant. C'est la troisième fois qu'il nous voit ...
Au passage, on achète de quoi se faire un petit déjeuner maison
pour demain matin, dans une supérette locale. L'employé nous dit deux mots de français, ça lui rappelle l'école dit-il ! Les gens sont
très sympathiques ici, même si l'ambiance de la rue est un
peu glauque la nuit tombée. Le fait de voir des affiches qui incitent à dénoncer
les crimes n'est pas très rassurant, ni la lecture du journal local
rempli d'assassinats, et d'autres actions criminelles.
Dans la rue, il y a beaucoup de 4x4 et de beaux pick-ups. Il y a des riches ici, ou tout du moins une classe moyenne qui a quelques moyens. D'ailleurs, on voit aussi des magasins assez bien achalandés - ils sont pour les béliziens car ici les touristes sont une denrée rare - une pharmacie avec pas mal de médicaments, des maisons dans un état, disons, convenable. Mais à côté de ça, il y a des cases en bois et des gens qui mendient pour survivre ... Assez différent de ce que nous avons vu à Cuba où le niveau général était bas pour presque tout le monde mais où il n'y avait pas de SDF.
Demain, nous quittons cette ville sans grand intérêt pour
Dangriga, une petite ville du sud dont le guide ne dit pas beaucoup
de bien ... C'est de là dont nous partirons en bateau vers l'île de Long Caye où nous allons vivre
coupés du monde pendant une semaine.
Dans la rue, il y a beaucoup de 4x4 et de beaux pick-ups. Il y a des riches ici, ou tout du moins une classe moyenne qui a quelques moyens. D'ailleurs, on voit aussi des magasins assez bien achalandés - ils sont pour les béliziens car ici les touristes sont une denrée rare - une pharmacie avec pas mal de médicaments, des maisons dans un état, disons, convenable. Mais à côté de ça, il y a des cases en bois et des gens qui mendient pour survivre ... Assez différent de ce que nous avons vu à Cuba où le niveau général était bas pour presque tout le monde mais où il n'y avait pas de SDF.
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