mardi 12 mars 2013

Egypte, Croisière sur le Nil – Les temples d'Edfou et de Kom Ombo

C'est en calèche que nous parcourons le kilomètre qui sépare le quai où a accosté le «Champollion» du temple d'Edfou.
Il est très tôt le matin, mais la rue est déjà très animée.
Les 2 temples d'Edfou et de Kom Ombo datent de l'époque ptolémaïque, c'est-à-dire de la dynastie grecque des Ptolémée. Leur ancêtre était un des généraux d'Alexandre le Grand, ce roi grec originaire de Macédoine qui conquit un immense empire qui s'étendit jusqu'en Afghanistan. A la mort d'Alexandre, ses généraux se partagèrent l'empire et Ptolémée hérita de l'Egypte.
Le temple d'Edfou est donc beaucoup plus récent que ceux de Karnak et de Luxor. Il a été construit entre 230 et 50 avant J.C. Son dernier constructeur a été Ptolémée XII Neos Dyonisos, le père de la Reine Cléopâtre, celle qui avait un grand nez (et que si son nez avait été plus petit, cela aurait changé la face du monde ...), épousa Jules César et se suicida en se faisant piquer par un serpent …
Le temple d'Edfou est dédié au Dieu-faucon Horus souvent personnifié par le Pharaon régnant.
Le temple a maintenant des gardiens plus matérialistes qui nous font pénétrer dans les parties interdites au public moyennant un petit bakchich.
Mona nous fait remarquer que le style des fresques est moins stylisé que celui des anciens temples. Elle y voit l'influence grecque qui a perverti le style des Egyptiens des hautes époques.
Il est vrai que celle-là a la tête qui regarde d'un côté et le sein d'un autre ..
Le Livre des Morts
Dans la partie la plus sacrée du temple, le sanctuaire d'Horus, on a placé la barque sacrée.
Le temple est équipé d'un «nilomètre» qui mesurait le niveau du fleuve et permettait de prévoir le rendement des récoltes. Les prêtres s'en servaient pour fixer le montant des impôts que le peuple devait leur verser.
Les Chrétiens qui se sont réfugié dans ce temple ont comme partout martelé les têtes des divinités considérées comme païennes.
Nous reprenons le bateau. Sur le quai, c'est une petite fille qui s'occupe de détacher les amarres. Michèle lui lance 2 euros. La petite fille est ravie, et suit du quai notre bateau pendant plusieurs centaines de mètres et nous faisant au revoir de la main.
Le temple de Kom Ombo est situé juste au bord du Nil.
C'est en fait un temple à 2 sanctuaires, l'un dédié à Haroeris (le Dieu faucon Horus l'ancien) et à Sobek (le Dieu crocodile). Comme les crocodiles infestaient alors le Nil et représentaient un danger, les anciens Egyptiens en firent un Dieu et en le révérant, on espérait que ses congénères épargneraient les humains. Des crocodiles sacrés étaient élevés dans le temple puis momifiés.
Plusieurs fresques représentent Sobek
Un calendrier des jours de l'année avec les fêtes. Comme dans le calendrier républicain français, les Egyptiens avaient 12 mois de 30 jours plus 5 jours de fêtes.
Cette autre fresque unique représente des instruments chirurgicaux.
Le temple de Kom Ombo au coucher du soleil
Nous reprenons le bateau pour Assouan. Maisons de pêcheurs.
Arrivée à destination. Le site d'Assouan est vraiment magnifique. Le Nil est plus large que jamais !

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