samedi 21 août 2010

Le Transibérien – 11 : Désert de Gobi et Erlian (22 juillet 2010)

Arrêt très matinal de 6h à 8h en plein Désert de Gobi.
Un troupeau de chameaux nous attend au beau milieu de nulle part.
Le propriétaire ne semble pas beaucoup s'en faire et attend le client avec flegme.
Une femme essaie de vendre quelques bibelots très tocs. Ca permet d'écouler ses derniers tugriks !
Quelques passagers se lancent pour un petit tour.
Pendant ce temps, je récupère un peu de sable pour compléter ma collection de sables du monde … La chaleur monte, et nous repartons vers de nouvelles aventures.
La dernière petite gare mongole devant laquelle la chef de gare se tient au garde-à-vous.
Puis, c'est le passage de la frontière côté mongol, à Zamyn Uud. Contrôle des passeports et des visas dans une gare en plein soleil. Le train redémarre vers Erlian, la ville-frontière chinoise, les gardes-frontières mongols saluent le train.
Comme à la frontière russo-mongole, il est absolument interdit de photographier quoi que ce soit. Alors, voici une photo de l'énorme «arc de triomphe» chinois postée sur Google Earth :
Le contrôle des passeports côté chinois est interminable; les gardes-frontières chinois sont très pointilleux et tout écart par rapport à la règle est regardé d'un oeil suspicieux; la climatisation du train a été arrêtée et il fait une chaleur de plomb dans notre wagon que nous ne pouvons pas quitter. Après 2 heures d'attente, nous sommes enfin autorisés à quitter le train et la gare,
et aller prendre notre premier repas chinois dans un gigantesque restaurant de la ville d'Erlian. La table ronde est équipée d'un plateau tournant sur lequel sont disposés toutes sortes de plats, et les serveurs en ramènent de plus en plus. Après la monotonie des repas à la russe, quel changement !
De retour à la gare d'Erlian, c'est le moment de dire adieu à notre Transibérien et de monter dans le train chinois. L'écartement des voies n'est pas le même entre la Russie et la Chine et notre train russe doit faire demi-tour. Nous abandonnons là notre accompagnatrice Aleksandra qui est aux abonnés absents depuis qu'elle a quitté sa «mère-patrie», et nos accompagnateurs de wagon, Loudmila et Edvard qui repartent avec un nouveau groupe de touristes qui feront le voyage en sens inverse vers Moscou.
Le train chinois est bien plus moderne que le train russe et sa climatisation marche en toutes circonstances. Les couchettes sont plus larges. Quel confort !
Encore une nuit et nous serons à Pékin . En attendant, le paysage de la Mongolie Intérieure (chinoise) ressemble comme 2 gouttes d'eau à celui de la Mongolie Extérieure d'où nous venons.

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