samedi 14 août 2010

Le Transibérien – 5 : Krasnoïarsk (16 juillet 2010)

Nous approchons en fin de matinée d'une autre grande ville sibérienne, Krasnoïarsk (Красноярск), noeud ferroviaire du Transibérien.
Krasnoïarsk (Le Ravin rouge) a été fondée en 1628 par les Cosaques et servait de forteresse de frontière pendant la colonisation de la Sibérie par les Russes. La gare est considérée comme un monument. La preuve, les mariés viennent s'y faire photographier devant !
Nous ne resterons que 3 heures ici, juste le temps de faire une bonne promenade à pied dans le centre-ville.
Lénine, une fois n'est pas coutume, ne nous montre pas la direction vers l'avenir radieux.
Hommage moderne aux vétérans de la Deuxième Guerre Mondiale
Le socialisme fait femme
L'ivresse faite homme
L'horloge de rue
Des Gitanes que notre guide Aleksandra voit d'un très mauvais oeil.
Arbre en fleurs électriques
Jardin d'enfants dans une cité
L'ours Michka
Le cheval repeint en zèbre
La statue de Tchekov qui, passé par là dans le voyage qu'il fit au bagne de Sakhaline, loua la beauté de Krasnoïarsk.Le pont sur le fleuve Ienisseï; encore un cours d'eau gigantesque: 5100 kms entre la Mongolie et l'Océan Glacial Arctique où sa largeur à l'embouchure est de 30 kms. L'hiver, il est pris dans les glaces pendant 170 jours à Krasnoïarsk et on peut le traverser en voiture.
La ville possède tout un quartier d'anciennes maisons de bois sibériennes
En repartant, le train commence à gravir quelques petites collines. Le paysage qui était très monotone depuis Moscou change enfin et fait penser par moment à la Suisse.
Vue depuis le wagon de queue
Puis, de grands espaces avec beaucoup d'eau.
On imagine aisément les difficultés qu'il y a eues à construire une voie ferrée dans ces régions à plus de 6000 kms de Moscou, balayées par les blizzards l'hiver, remplies de boue au dégel, entrecoupées d'immenses fleuves. Notre Transibérien continue son chemin au beau milieu de la Sibérie.
L'Organisation craignant sans doute que l'attention ne faiblisse nous a concocté un autre moment de convivialité: la cérémonie du thé avec dégustation de jus et de liqueur d'airelles accompagnés de petits biscuits et bombons. Bref, nous sommes chouchoutés !


Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles si notre guide Aleksandra était à la hauteur: malheureusement, ses commentaires sont plutôt simplistes et elle semble être plus intéressée à «faire la java» avec sa copine qu'à nous donner les informations, même de base. Dommage !
Pour la dernière fois ce soir, nous avançons les montres d'1 heure. Nous sommes à 7 heures de décalage horaire avec la France.

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