lundi 31 mars 2014

Périple en Amérique Latine (16) : Glaciers Balmaceda et Serrano (13 janvier 2014)

Belle journée à bord d'un bateau rapide qui navigue sur le Fiordo de l'Ultima Esperanza. Après la Route de la Fin du Monde hier, le Fjord du Dernier Espoir aujourd'hui. Qu'est ce que cela sera demain, la route du Dernier Souffle ? Trêve de plaisanterie, la Ultima Esperanza était celle d'un capitaine de bateau qui s'était perdu dans le dédale des bras du Détroit de Magellan et qui cherchait à s'en sortir désespérément justement. Le nom est resté et a d'ailleurs été donné à une province de la XIIème Région du Chili qui a pour chef-lieu Puerto Natales.
Notre bateau s'enfonce pendant 4 heures dans ce beau fjord bordé de montagnes enneigées. Le temps est correct, sans plus. Quelques gouttes de pluie éclairées par le soleil forment un arcoiris - un arc-en-ciel - disent nos compagnons de voyage chiliens.
 En cours de route, on peut observer des colonies de cormorans et un condor.
Au fond du fjord, nous sommes au pied du Cerro Balmaceda, en grande partie dans les nuages et de celui-ci dégouline le glacier du même nom, bleuté. Il y a 15 ans, il arrivait au niveau de la mer. L'effet du réchauffement climatique se fait sentir sous toutes les latitudes.
Un peu plus loin, le grand glacier Serrano tombe des montagnes vers un petit lac dans lequel des morceaux de glace dégagés de son front finissent de fondre.
Le spectacle est splendide, avec une flore elle aussi magnifique.
En repartant, on nous sert un whisky avec des glaçons du glacier ... Un repas est prévu dans une estancia installée au nord du fjord.
Au menu, toutes sortes de viandes grillées. La serveuse nous demande : " Es lo que ustedes son vegetarianos ?" (Est-ce que vous êtes végétariens ?). Michèle qui croit qu'elle nous demande notre nationalité lui répond dans son plus beau castillan : "estamos francés" (Nous sommes français) ! Tête ahurie de la serveuse ... et moi qui pensait que Michèle maîtrisait la langue de Cervantes ! Malgré tout, il faut bien compter sur elle parce que je ne baragouine pas un seul mot d'espagnol.
Le repas est très correct avec une quantité invraisemblable de viandes grillées : agneau, saucisses, poulet.
Inutile de dire que le retour dans le bateau se fait dans le calme ; la moitié des passagers s'est endormie, en train de digérer. Ce soir, on s'abstiendra d'aller dîner dehors.
Demaiń nous partons au  Parc des Torres del Paine et y resterons plusieurs jours . Les Chiliens prétendent que c'est la huitième merveille du monde. Un parti pris de chauvinisme ?
 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Que de travail ! J'en suis au n° 16 de tes blogs ! Et je consomme beaucoup de cartouches d'encres, d'autant plus que je les imprime en double pour Michèle.
De ce fait, je suis un bon client pour la FNAC ! Mais c'est un beau travail(grâce à tes talents de rédacteur et de photographe). Je n'en suis donc qu'au quinzième jour et il y en a pour 80 à 90 jours en tout.
Cela fera un très gros paquet de copies. Merci pour le temps que tu passes aussi pour cela.
J'apporterai le paquet pour Michèle quand je viendrai à Lons fin mai.