Un dernier petit tour au bord du Détroit de Magellan avant de prendre l'avion
pour Santiago. Le ciel est bleu, et il fait un froid glacial. C'est un peu normal, nous sommes ici très au Sud - 53° Sud précisément -, face à la Terre de Feu, pas très loin d'Ushuaia ...
Petite ballade dans le quartier croate de Punta Arenas
Départ pour l'aéroport. Nos bagages ont du
mal à rentrer dans le coffre du taxi, mais le chauffeur est plein de ressources. Avec un élastique, le tour est joué
!
Le vol Punta Arenas / Santiago est direct et dure 3 heures et demi. On
pourrait penser que le temps sera long jusqu'à la capitale. C'est sans compter
sur le fait que l'itinéraire suit la frontière avec l'Argentine et traverse
toutes les régions que nous avons visitées au cours du mois de janvier. Le ciel
est très dégagé, ce qui permet d'apercevoir tous les lieux par lesquels nous
sommes passés :
Le volcan Osorno (tel le Fuji Yama) au dessus du Lac de
Llanquihue,
Le volcan Peyehue qui a craché ses cendres blanchâtres jusqu'en
Argentine,
Les Torres del Paine,
Le glacier Perito Moreno et le Lago Argentino,
Le glacier Upsala et ses icebergs,
Les glaciers Dickson, Cincuentario et Frias,
Le Massif du Fitz Roy et du Cerro Torre.
Je
n'ai jamais vu un spectacle aussi magnifique et aussi long depuis la cabine d'un
avion ... Arrivée à Santiago sous le soleil et la canicule.
Dès notre arrivée
à l'aéroport, nous sommes pris en charge pour rejoindre Valparaiso, à 100 kms de
là, au bord de l'Océan Pacifique. L'autoroute, très fréquentée par les camions
qui transportent des containers vers le grand port chilien, traverse la région
viticole de Costablanca qui produit de bons vins blancs.
Arrivée à Valparaiso
par le haut de la ville qui ressemble à un vaste amphithéâtre tourné vers
l'océan. Chacune des 42 collines est recouverte de maisons peintes aux couleurs
vives. Le spectacle de ce port de 400 000 habitants au soleil couchant est
vraiment très beau.
Notre hébergement est très agréable : un petit bed and
breakfast avec une terrasse qui a une très belle vue sur la ville et la baie de
Valparaiso.
C'est ici que nous avons rendez vous avec Nicolas, le responsable
local de notre agence, un garçon sympathique et pas très sûr de lui. Il ne fait
aucun problème pour nous rembourser les prestations qui n'ont pas été fournies,
et promet de tout faire pour qu'il y ait moins de ratés, mais il est totalement
dépendant du bon fonctionnement des prestataires locaux. Nous sommes au Chili où
la ponctualité et la précision ne semblent pas toujours être de mise. Qu'à cela
ne tienne, les Chiliens sont par ailleurs tellement serviables et sympathiques
!Direction le quartier classé au patrimoine de l'humanité par l'UNESCO dans lequel nous trouvons un bon petit restaurant de poissons et coquillages ! Nous sommes ici dans un monde désormais bien différent de celui de la Patagonie.
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