Départ de très bonne heure de Montevideo. Le soleil n'est pas encore levé. On aperçoit
uniquement sa belle luminosité au dessus du Rio de la Plata.
Nous sommes très vite à Buenos Aires. Le chauffeur venu nous chercher à l'Aeroparque Newbery se trouve dans les embouteillages. Décidément, je renonce à louer une voiture ici. On dirait Paris, en pire !
En nous dirigeant vers notre hôtel situé dans le centre ville, à quelques pâtés de maison de la Casa Rosada, la Présidence de la République Argentine, le taxi longe un grand bidonville. Quel contraste avec le centre des affaires situé à proximité !
Nous prenons un City Tour de 3 heures en bus à impériale qui nous permettra d'avoir une première impression de cette ville tentaculaire, 13 millions d'habitants pour l'agglomération.
Nous sommes très vite à Buenos Aires. Le chauffeur venu nous chercher à l'Aeroparque Newbery se trouve dans les embouteillages. Décidément, je renonce à louer une voiture ici. On dirait Paris, en pire !
En nous dirigeant vers notre hôtel situé dans le centre ville, à quelques pâtés de maison de la Casa Rosada, la Présidence de la République Argentine, le taxi longe un grand bidonville. Quel contraste avec le centre des affaires situé à proximité !
Nous prenons un City Tour de 3 heures en bus à impériale qui nous permettra d'avoir une première impression de cette ville tentaculaire, 13 millions d'habitants pour l'agglomération.
Avenida Presidente Roque Saenz Pena
La Casa Rosada est le palais de la Présidente de la
République, Cristina Kirchner. La couleur du Palais, étrange, a été choisie
parce qu'au moment de sa construction, il fallait mettre un terme aux disputes
entre fédéralistes qui avaient un drapeau rouge et unitaristes qui avaient un
drapeau blanc. Alors, on a mélangé les 2 couleurs.
La Place de Mai qui se trouve
devant le Palais est le lieu où s'expriment toutes les revendications, et elles
sont nombreuses en Argentine, où les syndicats et les groupes de pression sont puissants. En Argentine,
chacun a le droit de manifester et la police "accompagne". Cette place est
célèbre à cause des "Mères de la Place de Mai" qui défilèrent pendant tout le
temps de la dictature militaire, fichus blancs sur la tête, pour réclamer des
nouvelles de leurs enfants disparus. 30 000 disparus entre1976 et 1983 ! Depuis,
on sait qu'ils ont été arrêtés, torturés, exécutés, certains jetés en mer les
pieds pris dans du béton ... Mais les Mères ne se sont pas arrêtées au moment du
rétablissement de la démocratie, et elles défilent toujours toutes les semaines
pour "la mémoire, la vérité et la reconnaissance".
Le quartier par lequel
nous passons peu après s'appelle La Boca. C'est un quartier très pauvre,
autrefois habité par les immigrants italiens nouvellement arrivés. Les pauvres
maisons y sont souvent recouvertes de peintures multicolores.
C'est ici aussi
qu'on a construit dans les années 1940 un grand stade, la Bombonera, pour loger
l'équipe de foot de Boca Juniors, l'ancienne équipe de Maradona. Tout le
quartier est aux couleurs du club de foot, bleu et jaune.
Il y a d'ailleurs
aujourd'hui dans la rue beaucoup de supporters d'une équipe de foot, habillés en
jaune et noir. Sans doute un match qui aura lieu ce soir.
Ensuite, le
City Tour passe à Puerto Madero, l'ancien quartier des docks, totalement rénové,
avec ses immenses buildings de verre. C'est maintenant le quartier des jeunes riches. A Paris, on dirait des "bobos" ...
La grande
sculpture Floralis Generica qui représente une fleur et qui se referme le soir.
Le peintre uruguayen
dont nous avons visité la maison hier à Punta del Este, Carlos Páez Vilosó a
réalisé cette immense fresque en mémoire de Carlos Gardel, le chanteur compositeur de
tango.
Éva Peron ("Evita"), la première épouse du Général Peron, et celle qui lui a
permis d'accéder à la Présidence en 1946, est toujours l'idole du petit peuple
argentin. Il sait qu'il lui doit le système de sécurité sociale, les congés payés, le droit des travailleurs et des syndicats, de droit de vote des femmes. L'effigie d'Evita trône sur le bâtiment du Ministerio de Desarollo Social de la Nacion (Ministère du Développement Social).
Le tour se termine par les quartiers plus chics du centre de la
ville : la grande Avenida 9 de Julio avec l'Obélisque, le Théâtre Colon.
Retour à l'hôtel
par la Calle Florida, une voie piétonne envahie par les changeurs de dollars et que fréquentent aussi les musiciens jouant des airs de tango.
Ce soir, inquiétude quant à Paul, le frère de Michèle, qui vient d'être hospitalisé. Nous allons peut-être devoir rentrer plus tôt que prévu.
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