La journée commence très mal. Nous avons reçu un mail qui nous annonce le décès,
cette nuit, de Claude, un de nos amis avec lequel nous marchions tous les
lundis. Il était très malade depuis plusieurs mois et ce n'est pas une surprise
que d'apprendre sa disparition, mais c'est toujours une déchirure de quitter
définitivement quelqu'un on aimait beaucoup.
Tu aurais pu attendre notre retour,
Claude ... On aurait parlé un peu de notre voyage ... et du classement de l'Elan
Béarnais dont tu étais un fidèle supporter. C'est un mauvais tour que tu nous
joues ! On pense beaucoup à ton épouse, notre amie
Jeanine. Cochonnerie de cancer !
Ce matin, nous prenons notre voiture de location pour Punta del Este, la station balnéaire par excellence des Uruguayens, Brésiliens et Argentins . On commence par suivre le front de mer, la Rambla.
Des centaines de personnes y marchent, courent, font du vélo, de la
planche à roulettes, bref font un peu de sport avant de partir au travail. Ce matin, nous prenons notre voiture de location pour Punta del Este, la station balnéaire par excellence des Uruguayens, Brésiliens et Argentins . On commence par suivre le front de mer, la Rambla.
On
passe devant le Lycée Français Jules Supervielle, ma foi fort bien situé au bord de la mer, pardon
du Rio de la Plata.
En fait, rien ne distingue le Rio de la Plata d'une mer si
ce n'est que ses riverains ont décidé que s'agissant d'un "fleuve", il n'était
pas soumis aux règles maritimes internationales ... Argentine et Uruguay en sont
les seuls gestionnaires et les seuls propriétaires.
Un peu avant Punta del Este, on quitte l'autoroute pour aller voir Piriapolis, la station balnéaire à la mode avant que Punta ne devienne la plus populaire ... Ses petites maisons de plein pied sont cachées derrière les arbustes et la plage de sable blanc n'est fréquentée que par un tout petit nombre de personnes, plutôt âgées.
Un peu avant Punta del Este, on quitte l'autoroute pour aller voir Piriapolis, la station balnéaire à la mode avant que Punta ne devienne la plus populaire ... Ses petites maisons de plein pied sont cachées derrière les arbustes et la plage de sable blanc n'est fréquentée que par un tout petit nombre de personnes, plutôt âgées.
La rentrée des classes
vient d'avoir lieu il y a 2 jours et tous les enfants sont désormais à l'école.
Un peu plus loin, des pêcheurs sont installés dans des baraques en tôle ondulée,
avec leurs petits bateaux attachés sur des roulettes juste devant chez
eux.
Un peu plus loin encore, on découvre Punta Ballena, une pointe dans le
Rio, sur laquelle est installée une maison absolument fantastique, la Casa
Pueblo, celle du peintre et architecte Carlos Páez Vilaró, un ami de Picasso et de Dali qui vient juste de mourrir il y a 10 jours. Cette
maison magnifique fait d'ailleurs penser à la maison de Dali à
Port Lligat, par son architecture, ses couleurs, sa vue sur ma mer, ...
Et c'est
l'occasion de découvrir l'œuvre de cet artiste, que personnellement j'aime
beaucoup.
L'homme a aussi subi une épreuve terrible puisque son fils était
membre de cette équipe de rugby uruguayenne partie jouer un match au Chili et
dont l'avion s'était écrasé dans les Andes en octobre 1972. Il y eut des survivants,
dont le fils de Páez Vilaró, mais qui restèrent 2 mois, en plein
froid, prisonniers dans les restes de la carlingue de l'avion. Pour survivre,
ils durent se résoudre à manger les restes de leurs compagnons morts et congelés. Le film Les Survivants a retracé leur histoire.
Nous voici maintenant arrivés à Punta del Este.
En fait de Saint-Tropez
Sud-américain, il s'agit plutôt d'un Nice Sud-américain parce que c'est une
grande ville ! Des forêts de buildings de 30 étages font face à l'Océan
Atlantique, juste devant d'immenses plages de sable fin.
Un peu en arrière, de
superbes maisons sont cachées au milieu des bois, avec des pelouses de gazon
parfaitement coupé. Les quartiers portent des noms évocateurs : Beverly Hills,
Deauville, Lido, Monaco, Miami Park ... Quelle opulence ! Tout Punta del Este
respire la richesse ... Et ça construit encore et encore ...
Un perroquet vert des quartiers chics
Sur la Playa Brava, une sculpture originale, la Mano en la Arena
Pour déjeuner,
nous allons déjeuner au "village de pêcheurs" de José Ignacio ... en passant par un drôle de pont tout ramollo ...
Une arnaque, il n'y a
même pas de port ! Avant de revenir à Montevideo, on va piquer une tête
côté Rio de la Plata. La température de l'eau n'est pas en rapport avec celle de
l'air, mais on arrive à s'y faire ... Ce n'est pas plus froid qu'à Saint-Jean de
Luz !
D'ailleurs, nous ne sommes pas loin de la plage de Biarritz ... Les Basques qui ont émigré en Amérique du Sud ont laissé quelques traces.
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