Le Terminal des bus du Sud d'où nous quittons ce matin Santiago pour Mendoza en Argentine est complètement pris d'assaut ce dimanche matin.
Heureusement que nous avons notre fidèle chauffeur Luis et un guide pour nous
aider à trouver notre chemin dans ce capharnaüm ! Finalement, notre bus Andesmar
quitte Santiago à l'heure. Le trajet est de 340 kms avec une traversée des Andes, à nouveau, mais par un col très haut cette fois-ci. Dès le départ, on nous sert une petite collation avec
boisson chaude, alors que nous sommes presque couchés dans les sièges
inclinables de ce bus de ligne très confortable.
Puis on profite du paysage.
On traverse des régions viticoles puis des cultures d'amandiers au nord de Santiago avant d'entamer
l'ascension en direction des Andes.
Le paysage est de plus en plus désolé et la
route qui se faufile au fond d'une vallée est entourée d'un chaos montagneux gigantesque. Très impressionnant.
Après deux heures d'ascencion, entrecoupées d'arrêts -
parce qu'il y a des travaux sur la route - on arrive au pied du Massif de
l'Aconcagua, une des montagnes les plus hautes au monde après l'Himalaya.
Presque 7000 mètres de haut. Les glaciers ont refait leur apparition dans cette
région au climat beaucoup plus chaud que celui de la Patagonie.
La route fait
une trentaine de virages en épingle à cheveux.
Lorsque nous traversons le tunnel
qui permet de passer du Chili en Argentine, nous sommes déjà à 3500 mètres
d'altitude. Pourtant, au poste de douane, quand nous sortons du bus, il fait
bon. L'immense bâtiment des douanes et de la police aux frontières qui est commun au Chili et à l'Argentine est construit au
milieu des montagnes. Il nous faut attendre presqu'une heure avant de pouvoir
passer en Argentine. De nombreux bus attendent que leurs passagers aient rempli
les formalités de police et effectué les contrôles de bagages.
La descente côté
argentin est moins abrupte mais le paysage est encore plus désertique. De temps
en temps, quelques cactus font leur apparition. Les couleurs de la roche me font
penser à celles de la Vallée de la Mort en Californie.
Aucune âme qui vive avant
des dizaines de kilomètres et avant d'arriver à une véritable oasis de
peupliers.
Les montagnes deviennent progressivement moins massives et on finit
par longer un torrent qui sert de terrain de jeu à quelques adeptes du rafting.
Puis, c'est un beau lac que nous suivons
avant d'arriver dans la plaine
désertique de Mendoza, dont les seules cultures semblent être des vignobles de
malbec, le cépage-roi de la région. On se demande comment une si grande métropole de 1
million d'habitants à bien pu se développer dans un univers si hostile !
Ce soir, nous décidons de tester le bife de chorizo, un plat typiquement argentin : une énorme portion de 500 grammes de faux-filet de boeuf cuit au gril. Absolument extraordinaire par son goût, sa tendreté, son jus. Il paraît que l'Argentine est championne du monde pour la nourriture de ses animaux avec des OGM. Alors, si la qualité du bœuf argentin est bien liée à cette alimentation, vive les OGM !
Ce soir, nous décidons de tester le bife de chorizo, un plat typiquement argentin : une énorme portion de 500 grammes de faux-filet de boeuf cuit au gril. Absolument extraordinaire par son goût, sa tendreté, son jus. Il paraît que l'Argentine est championne du monde pour la nourriture de ses animaux avec des OGM. Alors, si la qualité du bœuf argentin est bien liée à cette alimentation, vive les OGM !
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