lundi 26 octobre 2009

Alain en Amérique-21 : Vallée de la Mort (25 octobre 2009)

Après la soirée show d'hier soir, je ne suis pas très matinal. Et, après des séances Skype avec Michèle, Véronique, Lola et Sacha, et Cécile (c'est avec la plus proche que ça marche le moins bien !), je quitte Las Vegas, non sans prendre une bouteille d'eau car je dois traverser la Vallée de la Mort. La température n'est pas exceptionnelle (32°C) mais cette bouteille sera la bienvenue car il fait très sec.
De Las Vegas à Furnace Creek en plein milieu de la Vallée de la Mort, je traverse presque 300 kilomètres de déserts. A la sortie de Las Vegas, en montant vers le Red Rock Canyon, le paysage est presque riant avec ces sortes de yuccas.


On quitte assez vite le Nevada pour pénétrer en Californie, le dernier Etat que je dois visiter.



La route traverse plusieurs chaines de montagnes volcaniques très arides.


avant de pénétrer dans le Death Valley National Park, peu après Shoshone. Je trouve étonnant ce panneau qui donne la direction du «Centre de Santé de la Vallée de la Mort»!


La Vallée de la Mort fait 200 kms de long sur 15 kms de large. C'est une des régions les plus arides au monde, et la température, aujourd'hui clémente, peut monter jusqu'à 55°C entre juin et août, c'est-à-dire qu'elle est plus élevée qu'au Sahara. Le nom de Vallée de la Mort fait référence à un épisode de la Conquête de l'Ouest: un convoi de pionniers s'aventura en 1849 dans cette vallée désertique, ils y vécurent un mois de véritable enfer avant d'en sortir, à l'exception de leur chef qui périt ici.
Au besoin, il y a des réservoirs d'eau pour les radiateurs de voitures qui chaufferaient un peu trop.




Il y a plusieurs milliers d'années, il y avait un vaste lac ici qui s'est évaporé en laissant du sel.


Le point le plus bas est à Badwater: 85,5 mètres au dessous du niveau de la mer. Toutes les eaux de pluie ou de fonte des neiges qui pénètrent dans la vallée (et il y en a, parce que les montagnes avoisinantes sont très élevées – plus de 3000 mètres- et sont enneigées en hiver) se transforment en vapeur d'eau sous l'effet de la chaleur, à l'exception de cette petite mare saumâtre.



On peut facilement se prendre pour une star dans ce décor si inhabituel. A moins que ce ne soit un coup de chaud sur la tête !


Le long de Artist Drive.






Coucher se soleil sur Zabriskie Point.



Des metteurs en scène amateurs:



qui veulent peut-être rivaliser avec Antonioni: c'est ici même qu'il a situé la scène finale, assez torride, d'un de ses films, justement intitulé «Zabriskie Point».

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