dimanche 6 avril 2014

Périple en Amérique Latine (40) : L'Aconcagua, et dernier jour à Santiago (6 février 2014)

Voyage retour de Mendoza à Santiago en bus, toujours très confortable. Michèle à demandé, et obtenu, que nous ayions des places au premier rang du premier étage du bus (les bus de ligne pour les grandes distances sont des bus à 2 étages).
Alors nous avons une vue imprenable sur la route. Et c'est tant mieux parce qu'une fois passés les petits nuages qui s'amassent au dessus de la plaine de Mendoza le temps est radieux. Tout le long du voyage qui dure 7 heures, nous avons une vue fantastique sur les Andes et leur décor de pierres.
L'ancienne voie de chemin de fer
 Gaucho
Injonction divine
En prime, le chauffeur assistant vient nous prévenir quand nous pouvons apercevoir l'Aconcagua. Il vaut mieux parce que ça dure environ 2 à 3 secondes ! Mais, bon, j'ai réussi à faire LA photo.
L'Aconcagua, 6962 m, le point culminant des Andes, le "colosse de l'Amérique"
Le tunnel frontière, le Tunel Internacional Cristo Redentor
 Côté chilien
Une fois arrivés dans la plaine, du côté chilien, le climat devient méditerranéen avec des vignes et des pêchers. En s'approchant de Santiago, on peut apercevoir les logements sociaux construits lors du premier mandat de Michelle Bachelet qu'on appelle d'ailleurs les "maisons Bachelet".
La circulation devient de plus en plus dense jusqu'à arriver au terminal des bus qui est totalement embouteillé. Il faut un sacré talent pour pouvoir manœuvrer au milieu d'un tel mouvement brownien ! Notre chauffeur de l'agence à d'ailleurs dû se perdre dans ledit mouvement car il nous est impossible de le retrouver. Finalement, c'est un taxi qui nous conduit à toute vitesse, tel Fangio, directement à note hôtel.
Nous sommes à Santiago beaucoup plus tôt que prévu parce qu'il y avait beaucoup moins de queue à la frontière qu'à l'aller. Michèle a bien essayé de nous créer quelques problèmes en gardant par devers elle une banane sans la déclarer - alors qu'il faut impérativement signaler la présence de tout produit végétal ou animal quand on rentre au Chili -. Comme elle prend les choses à la légère, le fonctionnaire préposé lui fait des remontrances, la prévient qu'elle est passible d'une amende de 150 dollars. Finalement, bon prince, il confisque la banane et lui fait simplement remplir une nouvelle fois le questionnaire douanier. Sur le coup de l'émotion, Michèle doit s'y prendre à 2 fois ...
Bref, notre heure d'arrivée dans la capitale chilienne nous permet d'aller visiter le Musée d'Art Précolombien qui vient d'être remanié. Une merveille qui expose quantité d'objets réalisés par toutes les civilisations indiennes d'Amérique Latine et d'Amérique Centrale : Mayas, Aztèques, Toltèques, Tihuanaco, Nazca, Chavin, Incas, ...
Le dernier : il ressemble à Snoopy, vous ne trouvez pas ?
Nous avons l'impression d'être totalement incultes en voyant tous ces objets issus d'un nombre très important de civilisations dont nous ne connaissions même pas le nom pour la plupart ... Leur état de conservation est aussi exceptionnel et permet d'apprécier les qualités artistiques de ceux qui les ont fabriqués.
Dans le métro -construit par les Français- nous apprécions les décorations de la station "Universitad de Chile",
puis on passe devant les Cafés con piernas (les "cafés avec des jambes") qui portent ce nom bizarre parce que leurs serveuses montrent leurs jambes . On en fait tout un plat, mais cet été, on est déjà largement habitué à voir dans les rues de Santiago une infinité de jeunes femmes avec des jambes bien faites qui portent shorts ou minijupes ...on devrait plutôt parler de Santiago con piernas !
Notre dernière soirée à Santiago se passe dans le quartier de Bellavista, le lieu de la vie nocturne. Nous retrouvons avec plaisir le Restaurant Azul Profondo et ses spécialités de poissons. Il faut en profiter, car à partir de demain, nous pénétrons pour un bout de temps dans des terres éloignées de la mer : parlez-en à Evo Morales, le Président de Bolivie, il en est malade que son pays n'ait pas accès à la mer !
 

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