mercredi 9 avril 2014

Périple en Amérique Latine (48) : Thermes de Tarapaya et marchés de Potosi (14 février 2014)

Un chauffeur et un guide "francophone" nous accompagnent aux Thermes de Tarapaya. Question linguistique, je crois que je baragouine mieux l'espagnol que notre guide le français ! D'ailleurs est-il guide, seulement ? Il est incapable de nous fournir la moindre explication sur quoi que ce soit ...
On imaginait arriver dans des thermes un peu pareilles à celles que nous avons fréquentées il y a quelques jours en Argentine. Mais, c'est la surprise. Une vingtaine de kilomètres après avoir quitté Potosi sur la route de La Paz, le microbus emprunte un petit chemin empierré, complètement défoncé, et arrive devant une chaîne cadenassée. Il y'a 3 maisonnettes au bord d'un petit lac qui porte le nom de Ojo del Inca (On rapporte qu'il y a quelques siècles un empereur inca venait ici faire trempette pour se soigner). Une femme pas très aimable nous accompagne dans une autre petite maison et ouvre le cadenas de la porte des toilettes. On se change pour aller se baigner dans le lac qui fume un peu: ce dernier est à 30° environ.
Pas d'autres clients en vue, et il n'y en aura pas plus de toute la matinée. On ne peut pas dire que l'eau soit très propre mais finalement, l'endroit n'est pas désagréable. Le cadre est en effet magnifique avec des montagnes stratifiées de plusieurs couleurs .  
Michèle en profite pour peindre le paysage.
Retour à Potosi parce que notre chauffeur a mieux à faire que de nous attendre dans ce trou. Nous faisons un dernier tour en ville, vers le marché.
Les 7 jupons superposés des cholitas potosinas.
Des culottes pour tous les goûts et toutes les tailles ...
 Et les chapeaux ... accessoires indispensables des Indiennes
 Là où on nous demande d'aider à faire les devoirs ...
J'en profite pour faire cirer pour 3 bolivianos (30 centimes d'euro) mes chaussures qui ressortent plus que neuves.
Ce vendredi soir, les mineurs font la fête à la Pachamama dans le quartier indien (ici on dit indigène). Les cuivres et les grosses caisses s'en donnent à cœur joie, mais leur répertoire est des plus limités ... L'alcool va couler à flot. On reste à distance.
Pendant ce temps là, une bonne partie de la population se promène dans les rues.
Les marchandes de sandwichs, d'empanadas et biscuits, de fruits font des affaires.
Nous, nous allons manger au restaurant tenu par un chef français, pour changer un peu. Un bon chateaubriand bien tendre pour 6 euros, ça vaut le coup, et quand il est accompagné d'une bière Pilsner locale, la Potosina, produite par la brasserie la plus haute du monde (la cerveceria mas alta del mundo), il ne faut pas s'en priver, non ?
 

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